Les nouveaux maillots !!!

Les nouvelles tenues Vélo Club sont en cours de réalisation avec une livraison prévue mi-mars pour notre stage du 16 et 17.03 à Panissières. Un clin d’oeil de notre fournisseur KONY puisque c’est précisément dans cette commune que les ateliers de la société façonnent les textiles cyclistes. Les maquettes présentent sommairement le projet mais les coloris bleu et rouge du Vélo Club sont proches de l’équipe Groupama – Fdj ce que les maquettes ne mettent pas forcément en valeur, tout comme les partenaires qui à échelle réelle figurent en bonne place sur les maillots.  

Laurent.

Le Tubeless : ce que vous devriez savoir !!!


Aujourd’hui, c’est un billet d’humeur que je vous propose, mais un billet d’humeur en liens avec le vélo et le matériel, plus exactement sur l’usage du tubeless route.

En effet, en faisant un peu de veille sur le sujet, je suis tombé sur quelques posts d’un forum de très mauvaise qualité, mais pourtant celui qui compte sans doute le plus de visite.

Nous allons apporter quelques contrearguments et quelques éclaircissements sur le sujet. Ces arguments se basent sur une expérience acquise au sein de RCA-BIKE, où nous réalisons chaque semaine des montages de tubeless route.

scwalbe one tubeless test Jens Voigt

Voici donc les points qui sont généralement mal connus des consommateurs :

Le tubeless route, c’est compliqué à monter

C’est en général, l’argument de ceux qui connaissent quelqu’un qui connait quelqu’un… qui a eu un mal de chien à monter un tubeless. Pourtant monter un tubeless n’est pas plus compliqué que de mettre un veloflex ou un Continental GP 4000 sur des roues campagnolo neutron…

Voici la procédure pour réussir à coup sûr :

  • dans un bol mettre un peu d’eau et beaucoup de produit vaiselle
  • passer cette eau savonneuse en quantité sur les tringles du tubeless
  •  monter le tubeless sur la roue
  • démonter l’obus de la valve  et mettre 30ml de liquide préventif (je reviendrais sur l’avantage du préventif)
  • gonfler avec une pompe à pied. En général, les 3 premiers coups de pompe, on a l’impression de gonfler dans le vide, mais il faut juste que le tubeless monte dans les gorges de la jante. L’eau savonneuse permet aux tringles du tubeless de glisser plus facilement ce qui facilite le montage. Si vous faites votre mécanique vous-même, vous pouvez faire l’acquisition d’un petit compresseur qui vous facilitera encore le montage et vous pourrez l’utiliser pour nettoyer votre vélo grâce à la soufflette (un très bon investissement pour une centaine d’euros).

C’est lourd :

Euh… non! les roues sont en général un peu plus lourdes, mais cela correspond à un surpoids de fond de Jantes 40 à 60gr. Les tubless route, ne sont pas plus lourds d’un ensemble pneus-chambre. D’ailleurs, les modèles Hutchinson Atom ou Atom Galaktic sont plus légers qu’un ensemble pneu-chambre. Le Hutchinson Galaktic est même plus léger qu’un boyau haut de gamme avec ces 245gr.

Il faut des roues spécifiques :

Oui et non. On peut utiliser des roues spécifiques tubeless (nous vous donnons un ensemble de roues compatibles ci-dessous), mais il est également possible de convertir certaines roues, en utilisant le kit Notubes de conversion qui permet de passer de vos roues à pneus classiques en roues compatibles tubeless. Pour cela, il faut :

  • Ajouter un tour de scotch Yellow tape pour étanchéifier la jante
  • Ajouter un  flap de cyclocross pour rehausser le fond de jantes sous les tringles de manière à apporter un maintien optimal au tubeless route.

 Une liste des roues convertibles est disponible ici sur site de Notubes

Ce n’est pas confortable :

Alors, on a pas dû utiliser les mêmes tubeless. Je trouve toujours cet argument surprenant surtout quand il provient d’un utilisateur ayant des GP 4000 sur ses roues en face de moi. Car si les tubeless hutchinson ne sont peut être pas aussi confortable qu’un pneu veloflex ou challenge qui sont des produits à la carcasse extrêmement souple, mais à l’usage spécifique (essayez de faire un hiver dans le Nord-pas-de-Calais avec un veloflex…), les tubeless sont clairement très confortables, en comparaison avec les pneus leader actuel, dès les premiers tours de roue. Il faut juste veiller à respecter les pressions 0.5 bar de moins que vos pneus habituels en général pour un même rendement.

C’est difficile de réparer :

 Ah bon!!! Sur le terrain un tubeless peut crever. Les crevaisons lentes seront réparées par le liquide préventif sans perte de pression (Voir la vidéo de démo du produit préventif). Les grosses coupures supérieures à 5mm nécessiteront de mettre une chambre pour finir la sortie. En quoi, cela change-t-il d’un pneu classique?

Une fois à la maison, on peut réparer les tubeless, ce n’est pas plus compliqué qu’une chambre à air (voir moins) et nettement moins qu’un boyau. Il suffit pour cela de placer une rustine sur la coupure à l’intérieur du tubeless.